USA : Le constat est fait, les ƒtats-Unis ne sont plus une superpuissance, quel que soit le critre utilisŽ, le dŽclin militaire et le dŽclin politique.

 

 

Le constat est fait, les ƒtats-Unis ne sont plus une superpuissance, quel que soit le critre utilisŽ, le dŽclin militaire et le dŽclin politique.

PubliŽ le 1.8.2022

 

Petit rŽsumŽ d'introduction, et que constatons-nous ? :

 

1. L'Iran menace New-York d'une frappe nuclŽaire.

2. La CorŽe du Nord menace les USA d'un arsenal nuclŽaire.

3. La Chine est sous stŽro•des militaires ˆ Ta•wan.

4. La Russie dit, que les USA sont la plus grande menace pour leur sŽcuritŽ.

5. L'Ukraine est laminŽe par la Russie.

6. Le Kosovo est prt ˆ s'enflammer.

7. Les BRICS se renforcent de jours en jours et crŽent leur propre monnaie, dŽtr™nant le dollar au passage.

8. L'Europe (Italie, Allemagne, France, etc.) est en mode PLS au bord de la faillite global, par la faute de l'OTAN et justement des USA.

Et pendant ce temps, .... Le rŽsident des USA pŽdo sŽnile est maintenant rŽinfectŽ par un virus qui n'existe pas et Pelosi risque d'exploser en plein vol !!!.

 

Et la liste des Žchecs et des dŽfaillances des ƒtats- Unis sur la scne internationale ne cesse de s'allonger.

 

 

Ces dernires annŽes, les discussions sur les Žchecs militaires, politiques et Žconomiques des ƒtats-Unis ne se sont plus concentrŽs uniquement sur la rŽgion du Moyen-Orient. En outre, les analyses des Žchecs de la politique Žtrangre amŽricaine en gŽnŽral se sont depuis longtemps transformŽes en de vastes dŽbats sur le dŽclin imminent de l'AmŽrique en tant que superpuissance.

Au cÏur de ces conversations se trouve une question : la prŽsence militaire totale des ƒtats-Unis dans le monde a-t-elle confirmŽ, voire accru, leur vŽritable pouvoir militaire et politique sur la scne mondiale ?

Ce qui s'est passŽ au cours de l'annŽe ŽcoulŽe a fait de la rŽflexion sur le dŽclin Žventuel des ƒtats-Unis un point de discorde presque essentiel dans la communautŽ universitaire et des sciences politiques. Le catalyseur a sans aucun doute ŽtŽ le retrait scandaleux des ƒtats-Unis d'Afghanistan, considŽrŽ par beaucoup comme une fuite ignominieuse.

La question de la disparition imminente de l'AmŽrique, du moins en tant que superpuissance, est ŽtudiŽe dans les milieux universitaires non seulement en Iran, en Russie et en Chine, mais aussi aux ƒtats-Unis mmes. Si nous voulons, nous aussi, nous plonger dans la question, il existe plusieurs fils conducteurs qui font que le dŽclin des ƒtats-Unis n'est pas la mauvaise blague ou la malchance de quelqu'un, mais un sŽrieux problme de relations internationales. Ces intrigues se rŽsument principalement ˆ ce qui suit.

 

Le dŽclin militaire

Tout d'abord, il faut noter que les ƒtats-Unis ne possdent plus la puissance militaire indŽniable qui leur permettrait d'influencer rŽellement le cours des ŽvŽnements dans le monde.

 

Ë tout le moins, son influence n'est plus dŽterminante.

 

Aprs plus de 20 ans de prŽsence militaire en Afghanistan, les ƒtats-Unis ont laissŽ le pays et son gouvernement dans une position trs faible face ˆ l'offensive imminente des talibans* et n'ont pas rŽussi ˆ convaincre les sociŽtŽs du monde entier, mme leurs alliŽs, qu'ils ont obtenu quelque chose dans le pays.

 

Et on peut dire la mme chose de l'Irak et de la Syrie, ou plut™t de l'influence des ƒtats-Unis sur les ŽvŽnements dans ces pays, et de l'impact sur leurs relations avec les rŽgimes politiques locaux.

 

Ainsi, la discussion sur les dŽfaites militaires amŽricaines et le dŽclin de l're moderne a commencŽ prŽcisŽment avec les ŽvŽnements dans la rŽgion du Moyen-Orient.

 

Selon le magazine Forbes, plus de 2000 milliards de dollars aurait ŽtŽ injectŽs en Afghanistan et le cožt pour l'ensemble des guerres Žtasuniennes depuis 2001 est estimŽ entre 6 000 et 12 000 milliards de dollars si on tient compte des consŽquences de longue durŽe comme par exemple la prise en charge de dizaines de milliers de soldats blessŽs et handicapŽs ˆ vie qui seront encore ˆ charge du budget des ƒtats-Unis pour de longues annŽes.

 

L'Irak est sous influence iranienne et l'Iran s'est renforcŽ et va incessamment faire partie de l'Organisation de coopŽration de Shanghai. En Libye, le fils de Mouammar Kadhafi a de bonnes chances de gagner lors de la prochaine Žlection prŽsidentielle. Bachar al Assad est plus que jamais l'incontestable ma”tre en Syrie. Le Liban et la Somalie sont toujours dans le chaos et l'Afghanistan revient ˆ la situation de dŽpart avec le retour des talibans.

 

C'est le fiasco de la mŽthode qui consistait ˆ acheter les chefs de guerre locaux pour ne pas avoir ˆ les combattre et ˆ saturer les gouvernements d'armes pour obtenir une supŽrioritŽ militaire contre les groupes rebelles.

Les ƒtats-Unis ont perdu leur crŽdibilitŽ, mais le pire est sans doute que pendant que toute leur attention Žtait dirigŽe vers les guerres au Moyen-Orient, la Russie, sans faire de vagues, est redevenue un acteur majeur sur la scne internationale et le prouve tous les jours, (action sur le terrain, Rouble, GAZ, Afrique, etc....) malgrŽ les pseudos sanctions AmŽricano/EuropŽenne.

 

 

Le dŽclin politique

 

Les guerres d'Irak et d'Afghanistan n'ont eu qu'un impact limitŽ sur l'Žconomie amŽricaine vu que ces guerres ont ŽtŽ financŽes par de la crŽation monŽtaire (ˆ charge des gŽnŽrations futures) plut™t que par des imp™ts qui auraient impactŽ les mŽnages amŽricains. Une consŽquence est cependant le manque de fonds pour des investissements dans les infrastructures qui se trouvent dans des Žtats de dŽlabrement inquiŽtants, mais cela tient peut-tre aussi au systme nŽo-libŽral qui se dŽsinvestit de ses charges rŽgaliennes.

 

Cela n'a ŽtŽ possible que parce que la Chine a gardŽ confiance dans la devise amŽricaine et a continuŽ ˆ l'accepter pour ses transactions commerciales.

 

L'explication du retrait prŽcipitŽ d'Afghanistan et bient™t d'Irak s'explique aussi par les difficultŽs budgŽtaires. Les ƒtats-Unis ont beau faire tourner la planche ˆ billets, viendra le jour o le dollar devra partager le principal r™le de monnaie de rŽserve avec le yuan renminbi et les BRICS.

Les AmŽricains feraient bien de se remŽmorer le proverbe : Ç Tant va la cruche ˆ l'eau qu'ˆ la fin, elle se casse. È

 

Et le prochain sujet qui est de plus en plus discutŽ ces jours-ci est le dŽclin de l'influence politique des ƒtats-Unis dans le monde.

Les ƒtats-Unis, qui sont devenus une superpuissance aprs la Seconde Guerre mondiale, puis la puissance dominante dans un monde unipolaire aprs la guerre froide, ont dž assumer la responsabilitŽ d'une grande partie de ce qui se passe dans le monde.

Mais en rŽalitŽ, ils n'ont pas ŽtŽ en mesure d'assumer ces responsabilitŽs. Par exemple, l'AmŽrique, en tant que premire puissance mondiale, n'a pas rŽussi pendant trs longtemps (mme pendant la guerre froide) ˆ prouver qu'elle avait rŽellement l'intention de lutter contre le terrorisme. Et rŽcemment, elle a mme commencŽ ˆ prendre du retard par rapport ˆ de nombreux pays en ce qui concerne le contr™le du cyberespace et la lutte contre les cyberattaques menŽes par des criminels internationaux. Mais alors qu'elle semblait autrefois le faire dŽlibŽrŽment, il est dŽsormais Žvident pour tous que la "grande superpuissance" est en rŽalitŽ incapable de contrer les cybercriminels et les terroristes qui poursuivent activement leurs activitŽs, y compris sur Internet.

 

Les ƒtats-Unis sont devenus un pays manifestement faible au sein de la communautŽ mondiale et perdent leur position l'une aprs l'autre. Et s'ils tiennent encore une grande partie de l'Europe sous leur contr™le, on ne peut pas dire qu'ils aient une quelconque influence sur le monde dans son ensemble. Et ces derniers temps, il est Žvident que tout n'est pas sous leur contr™le en Europe Žgalement.

L'exemple le plus important dans ce domaine est celui des demandes constantes et rŽpŽtŽes du prŽsident ukrainien Volodymyr Zelenski aux AmŽricains, ˆ l'OTAN et ˆ l'Union europŽenne de faire quelque chose pour protŽger son pays de la Russie, mais tous se sont montrŽs incapables de le faire.

Les ƒtats- Unis ont toutefois tentŽ de dissimuler cette situation en affirmant qu'ils ne voulaient pas d'une confrontation ouverte avec la Russie, qui pourrait dans ce cas se transformer en une "troisime guerre mondiale". Le gouvernement amŽricain a franchement dŽclarŽ ˆ plusieurs reprises qu'il ne veut pas de guerre avec la Russie parce qu'il a "peur de la troisime guerre mondiale".

 

La lame tranchante des sanctions ne coupe plus !

 

Ces actions et mesures, que les ƒtats-Unis ont toujours prises pour dŽmontrer leur puissance, ont quelque peu changŽ au cours des deux dernires dŽcennies : puisque l'AmŽrique n'est plus en mesure de prouver sa supŽrioritŽ militaire et politique inattaquable, nous n'observons plus son activitŽ dans ce domaine.

La dernire rŽalisation plus ou moins significative dans ce domaine a ŽtŽ la campagne militaire en Irak ˆ l'aube du nouveau millŽnaire, mais mme lˆ, de nombreux "succs" amŽricains ont ŽtŽ remis en question.

Les ƒtats-Unis eux-mmes en ont pris conscience, mme s'ils n'ont pas reconnu ouvertement leurs Žchecs militaires. Pendant de nombreuses annŽes, les sanctions Žconomiques ont ŽtŽ l'outil et le mŽcanisme adŽquats pour obtenir les rŽsultats souhaitŽs dans le cadre de la politique Žtrangre amŽricaine, mais ces dernires annŽes, cet outil a Žgalement cessŽ d'tre efficace, compte tenu des changements intervenus dans le systme Žconomique mondial, et encore moins ˆ ce jour avec la crŽation des BRICS.

 

 

Source : https://qactus.fr/2022/08/01/usa-le-constat-est-fait-les-etats-unis-ne-sont-plus-une-superpuissance-quel-que-soit-le-critere-utilise-le-declin-militaire-et-le-declin-politique/